Publié dans 3ème édition, Editions du FIK

Bye bye FIK 2010

La 3ème Edition du Festival International Kimoko a baissé les rideaux le 17 octobre 2010 avec une soiré de clôture bien réussie.

Au programme deux spectacles :

J’ai perdu un côte de Jehf Biyeri, mise en scène et joué par lui. Belle histoire d’un clown qui participe à une casting en vue de jouer une pièce qui devra faire une tournée de cent ans. Seul représentant du Théâtre des coulisses (Compagnie de théâtre du FIK) à cette édition du FIK  puisque Selma et Laure sont en Algérie où ils représentent le Théâtre des coulisses au Festival International d’Alger.

– Christiane Libina (Gabon) a chauffé l’Espace du Trentenaire avec Jusqu’où aller par amour, un conte qui raconte une histoire d’amour qui se termine mal puisque la tendre et très belle-fille, exaspérée par sa belle-mère décide de lui crever les deux yeux avec l’aide du mari.

Un autre bon moment de cett soirée, la remise des diplômes d’honneur décernés au sponsor officile Congo Terminal , à la marraine du FIK 2010, Mme Mambou Aimée NGALI, ancienne Ministre de la culture, au CPGOS et au Cercle Culturel pour enfants (espaces ayant abrité le FIK 2010). Suivie de la remise des diplômes de participation à tous les artistes, conférenciers, chroniqueurs culturels.

Les Lionceaux Nouvelle Version, ont agrémenté la soirée avec des chorégraphies dignes d’un ballet théâtre comme en en trouve très peu actuellement au Congo.



Grâce à ces différents spectacles de théâtre, conte, ballet théâtre, danse contemporaine, le public ponténégrin a renoué avec ces arts de scène qui tendent à disparâtre sinon à s’orienter vers des formes moins élaborées et moins professionnelles.

Une belle occasion pour le FIK de revenir désormais avec de perspectives plus intéressantes puisque le public n’attend que de voir ce que ces artistes leur réservent pour la 4ème édition prévue en octobre 2011.

Publié dans 3ème édition, Editions du FIK

Une soirée (bien) Kimoko

Le Festival International Kimoko (FIK) a levé ses rideaux mardi 13 octobre 2010. Au cours d’une cérémonie d’ouverture haute en couleurs, grâce à la multitude des groupes à l’affiche, il s’est poursuivi ce jeudi 14 octobre 2010 au Cercle Culturel pour enfants (Mpaka), avec un spectacle exceptionnel.

Comme prévu dans le calendrier du FIK, celui-ci se tient souvent en début de saison des pluies. C’est ainsi que jeudi 14 octobre, la programmation a failli être perturbée à cause d’une pluie capricieuse, qui a choisi de faire jaillir ses perles, juste en début de soirée.

Au programme, Africa Graffitis en la personne de Roger Tsiampassi, avec sa lecture intitulée « C koi ?  » et Didier Ongali qui se chargeait de conter « Mpièndô ». Par solidarité entre artistes, Congo Folk Africa aussi était de la partie avec le très apprécié, Nduenga Bakana.

C’est ainsi que, sans se laisser démoraliser par un temps humide et peu adapté à une représentation publique, ni même par un public réduit, Africa Graffitis et Congo Folk Africa ont réussi à retourner la situation. Nos deux artistes ont improvisé une belle soirée sous la bâche louée pour l’occasion. Préparant bien l’arrivée de Didier Ongali, ils ont de manière très naturelle introduit le public dans un univers propice au conte. Chacun y est allé de sa manière la plus créative, au point que même certains enfants présents ont participé en racontant une histoire. Oups j’allais oublier, même Jefh Biyeri, y a aussi mis son grain avec ses histoires bien camerounaises.

Arrive enfin, Didier Ongali, accompagné de toute sa famille. Grâce, sa fille dans ses bras et derrière sa femme, il se demande s’il peut encore s’ajouter de la partie. Peut-être que c’est trop tard, il entre un peu sur la pointe des pieds pour ne pas déranger. Il est accueilli avec une grande liesse, tout le monde lui dit qu’il a bien fait d’arriver, même sous la pluie et que la soirée va se poursuivre.

Voilà toute l’assistance conduite peu à peu, tel un sommeil qui arrive tout doucement, dans l’univers de « Mpièndô » et de Kunebeleme, sa femme revenante, qui sème la terreur dans le village au point de faire fuir tout le monde. Mpièndô était parti pour un long voyage dans la ville. Laissant sa femme enceinte, celle-ci mourut en couche. Deux ans après, lorsque Mpièndô revient dans son ancien village, il ignore tout et tombe lui aussi dans cette terreur, dont il échappe grâce à l’aide d’un oiseau. Mais, attiré par les safou (légumes-fruits) restés dans l’ancien village, il est rattrapé par Kounabeleme, sa défunte femme. Il meurt à son tour à cause d’une chute fatale depuis le sommet du safoutier.

Cette soirée, bien que dépouillée, peu être considérée comme l’une des plus belles du FIK 2010. Le public et les artistes ont répondu à leur manière au rendez-vous du Kimoko et ce fut un beau kimoko pour tout le monde. Il ne manquait plus que le feu, peut-être.

Publié dans 3ème édition, Editions du FIK

C’est parti, Kimoko a levé les rideaux

La cérémonie d’ouverture du FIK a eu lieu ce 12 octobre 2010 à Pointe-Noire (Congo) en présence du Directeur Départemental de la culture et des arts de Pointe-Noire, de la marraine du 3ème Festival International Kimoko, Mme Manbou Aimée Gnali, de toute l’équipe d’organisation ainsi que ses artistes.

Ces derniers ont donné un avant goût de ce qui va suivre toute la semaine. L’assistance a pu voir les extraits de quelques spectacles prévus.

Il y a eu des lectures de textes forts comme « C koi ? » de Africa Graffitis, une critique socio politique et socio culturelle. Mais aussi de « J’ai abandonné les mots sur la tombe de ma mère », une lecture réaliste de la société avec ses maux quotidiens, présentée par L’ateliet Tali.

La compagnie les Binangwa avec « Halte virus FC (fraude/corruption) », un spectacle de danse contemporaine, a tenu tout le public en haleine, question de suivre tout le gestuel et d’en procurer du sens.

Le ballet théâtre aussi, avec « L’éveil des lionceaux », présenté par Les lionceaux, nouvelle version a été un extrait captivant, tant ce groupe a permis a beaucoup de personnes présentes de revoir sur scène un style qui tend à disparaître, connu sous le vocable local de « ngouakatour ».

Congo Folk Africa a fait vibrer l’assistance aux sons kongo, du tam-tam, du chant, le tout enrobé par des textes pleins de messages éducatifs.

Didier Ongali, avec le conte « Aninga » a ramené le public aux racines de la culture congolaise. Durant 10 minutes, dans un silence rempli d’images, il a conté la mésaventure d’Aninga.

Publié dans 3ème édition, Editions du FIK

Jour J- …

Le compte à rebours a commencé et dans quelques jours,  ce sera le lever de rideaux pour la 3ème Edition du Festival International Kimoko (FIK).

Nous mettons à votre disposition le programme de la 3ème Edition du FIK en vous invitant à venir nombreux aux spectacles (gratuits) ouverts à tous.

Nous remercions déjà très chaleureusement nos trois partenaires CONGO TERMINAL , le CPGOS et le Cercle Culturel pour enfants (CCE) qui nous soutiennent dans cette belle aventure.

A nous rencontrer mardi 12 octobre 2010, 15H00 à l’Espace du Trentenaire (Pointe-Noire, quartier KM4)  pour la cérémonie d’ouverture suivie des extraits de tous les spectacles prévus lors de cette édition.

Soyez les bienvenus !!!

Publié dans 3ème édition, Editions du FIK

« La compagnie des lionceaux »

C’est au tour de « La compagnie des lionceaux » de nous honorer en proposant leur participation au FIK 2010.

Ils sont une douzaine dans cette Compagnie fondée en 1999 à Pointe-Noire (Congo). Elle propose des percussions traditionnelles des peuples Bantu. A travers des percussion aussi bien originales qu’authentiques des peuples bantu, elle se propose de vulgariser la culture bantu en matière de percussion.

Pour La compagnie des lionceaux, « le tam-tam est le premier instrument de l’homme bantu. A une certaine période, il est même devenu un compagnon de l’homme, parce qu’il était présent lors des naissances, décès, mariages, récoltes, événements particuliers, comme pour signaler l’état de guerre ».

A travers un spectacle d’une heure et demi (1h30), « La compagnie des lionceaux » propose l’histoire de l’art scenique et de la percussion des peuples bantu. Ce spectacle haut en couleurs fait un inventaire drôle, esthétique, touchant et pédagogique de l’histoire du tam-tam.

En attendant de vivre ce moment lors du FIK 2010, nous souhaitons à cette compagnie de bons préparatifs.